Le Pavillon des Officiers
A partir de 1738, la zone située à l’entrée ouest de la ville, au-delà de l’enceinte fortifiée partiellement démantelée, est transformée en quartier militaire avec corps de casernes et place d’Armes.
Jusqu’alors, les troupes en garnison étaient logées et nourries par l’habitant, situation entraînant des troubles de l’ordre public et une charge financière importante pour la Municipalité et la population.
A la faveur d’un legs effectué par un généreux habitant Léonard de Mesmay, la ville érige entre 1764 et 1768 le pavillon destiné à loger les officiers de la garnison de cavalerie.
Elle fait appel pour en dresser les plans au contrôleur-architecte Antoine-Louis Attiret
Celui-ci dessine un édifice aux proportions harmonieuses dont les deux ailes disposées en équerre s’articulent autour d’un bel escalier en pierre. Le rez-de-chaussée abrite deux appartements d’officiers supérieurs tandis que capitaines et lieutenants résident aux étages supérieurs. La fonction militaire du bâtiment est rappelée en façade par le décor sculpté constitué d’attributs guerriers et par le trophée d’armes en haut-relief couronnant l’avant -corps. Depuis 1980, le pavillon, rénové par l’architecte Louis Miquel, accueille les collections et les expositions temporaires du Musée des Beaux-Arts.